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Mobilité et autonomie, le duo gagnant

La vitesse de marche peut être considérée comme un bon indicateur clinique de l’espérance de vie en bonne santé de la personne âgée.
Par ailleurs, pouvoir monter ou descendre les escaliers de son domicile est un autre marqueur clé, mais encore souvent négligé, de l’autonomie du sénior.

Plusieurs études ont documenté le déclin avec l’âge des capacités d’adaptation au risque, notamment au risque de chute, un déclin qui conduit finalement à la perte d’autonomie et à la dépendance.
De multiples facteurs viennent accélérer cette perte d’autonomie, dont les maladies altérant les fonctions motrices, cognitives et sensorielles, certains médicaments ou autres facteurs environnementaux dont l’institutionnalisation. L’hospitalisation et l’institutionnalisation sont en effets des facteurs majeurs et indépendants de perte d’autonomie, on parle alors de dépendance iatrogène liée à l’hospitalisation.

Les chutes sont la principale cause d’hospitalisation des personnes âgées. Alors que 80% de celles-ci souhaitent finir leur vie à domicile il s’agit donc, après évaluation des niveaux d’autonomie et de l’environnement de vie, d’aménager l’habitat du sénior de manière à réduire son risque de chute et à préserver sa mobilité. En effet, les déplacements à l’intérieur du domicile font partie des 10 activités prises en compte par la Grille Aggir pour l’évaluation de l’autonomie de la personne âgée.

Monter ou descendre les escaliers est un marqueur d’autonomie mais également l’une des activités les plus difficiles de la vie quotidienne des séniors.

La locomotion verticale, dans les escaliers, exige le bon fonctionnement simultané et coordonné d’un grand nombre de systèmes corporels (musculosquelettique, cardiovasculaire, somatosensoriel, visuel et vestibulaire).

Or, ces systèmes se détériorent avec le vieillissement. Une étude a ainsi associé la difficulté à monter les escaliers à l’hypertension, à l’arthrite, aux symptômes dépressifs, à une perte d’équilibre et à des atteintes neurologiques. L’étude révèle aussi que la difficulté à descendre les escaliers évoque un spectre plus large de limitations de l’autonomie et est un facteur encore plus prédictif de chutes que la difficulté à les monter.

Aider la personne âgée à surmonter ces limitations de déplacement liées à l’âge ou à la maladie, par des aménagements et des aides à la mobilité fait partie d’une stratégie conservatrice des capacités de fonctionnement au quotidien.

Prendre les escaliers est l’une des activités les plus dangereuses pour le sujet âgé vivant à domicile, avec des facteurs de risque de chute accrus et bien identifiés : L’âge bien sûr, mais aussi les traitements médicamenteux, la douleur chronique et l’incidence de plaies aux extrémités (pied diabétique par exemple). Ces facteurs, qui contribuent directement à l’incapacité de monter ou de descendre les escaliers sans prise de risque élevée, doivent inciter à aménager le déroulement de ces deux phases.

Dans le cadre de stratégies conservatrices, il convient donc de préserver les capacités de mobilité grâce à des aides et aménagements, chez les patients âgés en bonne santé, atteints de fragilité ou en perte de mobilité et maintenus à domicile.

Source: https://www.santelog.com/actualites/mad-favoriser-la-mobilite-pour-preserver-lautonomie

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