La semaine nationale de la dénutrition 2021, positionnée du 12 au 20 novembre, est un événement prévu dans le Plan National Nutrition Santé 2019-2023. Il doit permettre de sensibiliser les citoyens, comme les professionnels du soin et de l’accompagnement, aux enjeux, actions préventives et traitements de cette maladie silencieuse qui touche deux millions de français : Personnes hospitalisées, personnes âgées à domicile ou en établissement et désormais, malades de la Covid-19.
Le stade de la dénutrition est observé lorsque les apports protéino-énergétiques ne suffisent pas à couvrir les besoins métaboliques de l’organisme (dans le cas d’un déficit d’apports ou d’une augmentation des besoins nutritionnels : hypercatabolisme).
Elle se caractérise par une perte de poids involontaire de 5 à 10% sur les 6 à 12 derniers mois par rapport au poids habituel.
Certaines populations sont plus exposées que d’autres au phénomène de dénutrition. Ainsi plusieurs études récentes estiment qu’en France la dénutrition touche 5 à 10% des personnes âgées de plus de 65 ans vivant à leur domicile, entre 20 et 50% des patients hospitalisés et 40% des personnes vivant en institution.
Outre l’impact sur la qualité de la vie et sur l’état général, la dénutrition expose le patient à des risques majeurs et peut, dans certains cas, avoir une incidence sur le pronostic vital.
Plusieurs pathologies ou situations de la vie accentuent le risque de dénutrition.
Certaines pathologies cancéreuses -ORL, du tube digestif ou des poumons par exemple- entraînent un phénomène d’hypercatabolisme. Alors que les besoins en protéines sont ainsi supérieurs à celui du corps sain, les traitements peuvent engendrer une altération du goût, de l’odorat et des secrétions salivaires ainsi que des difficultés à s’alimenter du fait de déglutition douloureuse, perte d’appétit, sensation de satiété, dégoût de la nourriture, nausées ou encore vomissements.
D’autres pathologies telles que mucoviscidose, myopathie, maladie d’Alzheimer, insuffisances respiratoires ou rénales, malabsorption, maladie de Parkinson créent un contexte potentiellement favorable à l’installation d’une dénutrition.
Certaines affections comme les troubles de la déglutition ou de la mastication, un mauvais état bucco-dentaire ont pour conséquence une réduction des apports alimentaires.
Enfin, le fait de vivre seul, le manque d’exercice physique, le manque d’activité, un état dépressif, des bouleversements affectifs, la perte d’autonomie sont parmi les incidents de vie pouvant conduire à un état de dénutrition.
Les conséquences de la dénutrition sont bien réelles et de plusieurs ordres. Un déficit en énergie qui sera suivi d’anémie voire d’asthénie, une fonte musculaire qui réduit les facultés physiques et augmente les risques de chute, une altération du système immunitaire qui multiplie les risques d’infections, un mauvais renouvellement cellulaire et un mauvais état des tissus qui allongent la durée de cicatrisation et entraînent des escarres, un allongement de la durée d’hospitalisation.
Face aux conséquences multiples de la dénutrition PROXIMED propose une palette de solutions personnalisées qui contribue à endiguer cette spirale négative.
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