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Oncologie et nutrition artificielle: Une analyse multinationale édifiante…

Oncologie et nutrition artificielle

Bien que l’efficacité des traitements oncologiques ne cesse de s’améliorer l’apparition d’une dénutrition, induite par la tumeur ou les effets secondaires du traitement, reste un obstacle fréquent et important à l’obtention des meilleurs résultats possibles.

Selon le diagnostic et le stade cancéreux, la dénutrition a été estimée chez environ 30 à 60% des patients et est associée à une morbidité et une mortalité accrues.

L’objectif de l’étude citée en référence est de décrire la prise en charge de la dénutrition chez les patients oncologiques dans la pratique clinique actuelle, en utilisant des données de vie réelle provenant de grands ensembles de données administratives relatives aux soins dans trois pays européens: La France, l’Allemagne et l’Italie.

Les résultats de cette étude réalisée dans ces trois pays indiquent que le diagnostic de dénutrition dans la pratique clinique est posé plus tard et moins fréquemment que ce qui est recommandé et rapporté dans la littérature.

Cette dernière suggère, en effet, que la prévalence générale de la dénutrition est d’environ 30 à 60% chez les patients avec cancer et peut être significativement plus élevée dans certains cancers spécifiques (85% dans les cancers du pancréas par exemple).

Les faibles taux de diagnostic de dénutrition rapportés en France, la faible utilisation de la nutrition parentérale en Allemagne et la très faible proportion de patients sous complémentation en Italie indiquent que la dénutrition est sous-diagnostiquée ou totalement ignorée et que, par conséquent, la prise en charge nutritionnelle appropriée reste sous-utilisée.

source: Besoins non satisfaits en nutrition en oncologie: une analyse multinationale en vie réelle – Pr Francisca Joly – NutriXPERT